Maillot de rc lens
Ayant fixé un quota concernant le nombre de mégaphones et tambours au sein de la tribune les jours de match, le club invitait les différents groupes à se les partager afin d’assurer l’animation sonore. Certains matchs au Parc des Princes sont par ailleurs l’occasion pour certains groupes de pouvoir contester le plan au sein même du Parc : Paris SG/Rennes est l’occasion pour les anciens supporters du Kop de Boulogne de contester le plan. En règle générale, maillot lens sainte barbev les matchs sont tous initialement programmés le vendredi soir. Troisième match au programme ce soir : Sedan (L1) élimine logiquement l’US Quevilly (CFA) par 2-0. Le match US Boulogne – FC Nantes est reporté en raisons des mauvaises conditions météo. Le public parisien est entièrement derrière le « David » et siffle les Canaris tout au long du match. Cependant l’adaptation de ce dernier est difficile. La saison 1979-1980 est d’abord celle du retour au sommet en championnat. 5 mai, Ligue Europa, demi-finales retour : qualification pour la finale du FC Porto et du Sporting Braga. Cette année coïncide avec le retour du Sporting au stade Mayol. Finalement, seule la tribune Borrelli et quelques coins isolés du stade ont répondu à l’invitation du MNK.
Jean Vincent. L’ancien attaquant du Lille OSC et du Stade de Reims, quarante-cinq fois international, arrive avec la mission d’étoffer le palmarès nantais notamment en coupe de France et en coupe d’Europe. Pourtant, c’est en championnat que Jean Vincent relance le FCN avec une méthode surprenante. Les saisons suivantes voient Saint-Étienne revenir au premier plan, le FCN est 2e en 1974, 5e en 1975, 4e en 1976 et ne dépasse pas les 1/4 de finale en Coupe de France. 19 ans. Il joue son premier match avec l’équipe première le 27 juillet 2018, lors de la première journée de la saison 2018-2019 de Ligue 2 contre l’US Orléans. Le club doit également répondre d’obligations vis-à-vis des médias, de la sécurité et des conditions dans lesquelles se déroule le match. Travailleur et infatigable, il remporta le Ballon d’Or océanien en 1991. D’ailleurs, son trophée lui sera remis lors du fameux RC Lens-Olympique de Marseille, en février 1992, une rencontre gravée dans le marbre avec un record d’affluence: 48 912 spectateurs ce soir-là. Cette saison sera malheureusement endeuillée par la tragique disparition de Pierre Rousseau, 22 ans, gardien de but de l’équipe Première, dans un accident de la circulation, dans la nuit du 26 au 27 avril.
Alors qu’on attendait une finale Nantes-Strasbourg, le champion s’est fait surprendre par Auxerre, une surprenante équipe de deuxième division emmenée par un jeune entraîneur qui séduit les médias, Guy Roux. En 1977-1978, le FC Nantes présente une équipe championne inchangée mais se fait surprendre comme tous les autres engagés du championnat par Monaco : les Canaris sont deuxièmes. Cette équipe de jeunes ambitieux et virtuoses commence la saison sur les chapeaux de roue en l’emportant à Metz (1-2) lors de la première journée puis, quelques semaines plus tard, à Sochaux (2-6). Le 15 octobre, les Canaris montrent leurs ressources : menés 0-3 à Saupin par le PSG, ils remontent au score et finissent à 3-3. Nantes fait la course en tête avec Lyon et Bastia : battus à Saupin au printemps, les deux rivaux sont écartés et la jeune garde nantaise est championne de France. Dès son arrivée il écarte Robert Gadocha et Yves Triantafilos, les deux vedettes incontestables de l’équipe, qu’il juge en méforme, et préfère faire confiance à un trio d’attaquants formés au club et alignés quelques semaines plus tôt par l’équipe de France olympique aux J.O. Au terme d’une rencontre décrite comme « soporifique » qui débouche sur un match nul et vierge au terme de la prolongation, les Strasbourgeois l’emportent finalement aux tirs au but sur le score de 4-1, profitant des ratés d’Alexandre Mendy, qui tire au-dessus, et de Ronny Rodelin, dont la tentative est arrêtée par Bingourou Kamara, qui est quant à lui élu homme du match.
L’organisation de la sécurité est directement gérée par le club, qui emploie 350 stadiers et dépense 45 000 à 50 000 euros par match pour cela. À l’aller, à Saupin, le festival offensif nantais est hélas mal reflété par le score d’autant que Kempes parvient à inscrire un but sur sa seule occasion (2-1). Nantes garde toutes ses chances au retour. Vite lâché en championnat, éliminé par Lokeren en 1/32e de finale de coupe UEFA et par Nœux-les-Mines en 1/32e de coupe de France, Nantes va mal. Elle commence pourtant mal car malgré l’arrivée de Victor Trossero en attaque, le jeu nantais s’étiole et le rendement offensif de l’équipe déçoit. Pécout est longtemps blessé, Victor Trossero est parti et le seul renfort tangible est Fabrice Poullain, issu du centre de formation. Renforcés par la venue de l’Argentin Enzo Trossero (sans lien familial avec Victor) venu pallier le départ de Sahnoun à Bordeaux, les Nantais bénéficient aussi d’évolutions tactiques (Henri Michel passant en défense après la retraite de Bargas), de la confirmation de certains talents (Bossis, Tusseau, Baronchelli) et de l’éclosion de nouveaux jeunes, notamment l’attaquant José Touré, fils de Bako Touré et deux latéraux, Michel Bibard et William Ayache.